Cabinet d'Ostéopathie Périnatale et Pédiatrique

Alexandra RICHARD

Cabinet d'Ostéopathie Périnatale et Pédiatrique

La motricité libre

Qu’est-ce que la motricité libre?

C’est Emmi Pickler, pédiatre Hongroise, qui développe ce concept de « motricité libre » ou « motricité autonome ».

Il s’agit de faire confiance aux capacités de l’enfant, à partir de sa naissance. 

« Le bébé est en vérité le moteur, l’animateur de la progression de son développement global : psycho-moteur, cognitif, psychique » (Myriam David, 2003).

Cette découverte de ses capacités que fait l’enfant, il faut l’accompagner, et non pas être intrusif en proposant à l’enfant des positions ou situations qu’il n’a pas expérimenté lui même.

Le développement psychomoteur de l’enfant se fait dans un ordre bien précis et selon un processus continu.

Selon les principes de cette motricité libre, on exclue tout les « gadgets » de puériculture qui visent à contraindre l’enfant dans une position dans laquelle il ne se serait pas mis de lui-même. 

De même, on « n’aide » pas l’enfant, on ne « l’entraine » pas à faire ses acquisitions: les postures assise, debout, à 4 pattes ne doivent pas être mises en place par l’adulte mais par l’enfant lui-même. 

Concrètement, que puis-je utiliser, et faire?

Attention au transat, cosy et autres sièges enveloppant: ne pas forcément les proscrire mais réserver leur utilisation à des occasions bien précises: le cosy pour la voiture uniquement, le transat en cas de nécessité.

Bannir le trotteur, les coussins bouée pour tenir un bébé assis, les réducteurs en tout genre dans le lit (coussin anti tête plate, cocoonababy, …).

Ne pas mettre son bébé debout, éviter de l’assoir (assis sur vous, le dos bien caler: oui, le faire tenir assis sur le tapis d’éveil en revanche entrave ses mouvements).

 

—> le portage physiologique développe l’oreille interne et est bénéfique pour le tout petit

—> le tapis d’éveil permet à l’enfant de bouger en toute sécurité.

---> un enfant qui expérimente seul de monter et descendre des escaliers sera attentif à ne pas se blesser et prendra confiance en lui. Il ne s'agit pas de bannir toute sécurité, mais d'accompagner l'enfant en l'encourageant et en restant à côté au cas où. A l'inverse, si on tient l'enfant, qu'on lui répète "attention tu vas tomber", le risque de chute si l'enfant se retrouve sans soutien est plus élevé.

Les différentes étapes, résumé en image par Michel FORESTIER, auteure du livre "De la naissance aux premiers pas" aux éditions ERES

 

(cliquer pour agrandir)Affiche miche le forestier